Le dernier article mentionnait une perte de vitesse des Nets, en effet avec un bilan de 5 victoires pour 7 défaites lors des vagues 4 et 5.

Le staff du New Jersey réfléchissait bien à d’autres transferts, puisque quelques heures après la vague 5, un échange a été finalisé avec le GM du Orlando Magic, BobCousy !

Le détail du deal :

Au préalable, Orlando coupe Geert Hammink (C), et New Jersey signe Marty Conlon (C)

Dennis Scott vs. Sean Higgins + Rick Mahorn + Marty Conlon + 1st Nets 1998 (*)

(*) Une condition supplémentaire sur le pick : BobCousy donnera 100 $ de cash GM à Chris si le pick Nets s’avère top 10.

La presse d’une source provenant du coté d’Orlando aurait alors déclaré:

« Cela faisait des semaines que le shooteur fou Dennis Scott traînait sa peine à Orlando, perdu dans le (non-)système de jeu imposé par le nouveau GM BobCousy. Les rumeurs de transfert se faisaient de plus en plus insistantes, notamment dans le Colorado…

Finalement, 3D trouve refuge chez les Nets… La contrepartie obtenue par Orlando n’est pas énorme, mais la côte de Dennis Scott avait plongé après son début de saison.

Chez les Nets, Dennis Scott sera bien protégé par les costauds Armen Gilliam, Derrick Coleman et Jayson Williams. »

 

De nouveau réuni, Dennis Scott, Kenny Anderson et Brian Oliver (de gauche à droite sur la photo) étaient ensemble à la Fac de Georgia Tech, surnommé les « Lethal Weapon 3 » (Arme Fatal 3) qui en 1990 ont réussi a emmener Georgia Tech au Final Four !

Dennis Scott, Kenny Anderson, & Brian Oliver. Lethal Weapon 3 ...

Avant de vous parler des résultats, voici l’histoire de l’enfant du Queens !

Rare sont les joueurs NBA pouvant jouer pour sa ville natale, Kenny Anderson a fait plus fort, il est drafté en deuxième position de la draft 1991 par les New Jersey Nets derrière Larry Johnson.

Former NBA Player Kenny Anderson Discusses Career, Money, and New ...

Retour sur l’enfant originaire du Queens à New York City !

La première fois que Kenneth Anderson rentra chez lui avec un trophée de basket, il était en 4e et le trophée en question était presque aussi grand que lui. Joan, sa mère, lui demanda aussitôt où il l’avait eu.

« Elle pensait que je l’avais volé », se souvient-il. « Elle ne réalisait pas que j’étais en train de devenir quelqu’un. »

Kenny, qui a deux sœurs, Sandra et Danielle, était en fait considéré comme le nabot du quartier. Ses potes le surnommaient « le maigrichon » ou « Chippy » et on ne faisait appel à lui que lorsqu’il manquait un joueur.

« Les gars me disaient toujours : « Ne shoote pas, contente-toi de passer le ballon ». Je leur obéissais. »

« La vitesse de Kevin Johnson et la vision de John Stockton »

« Chippy » apprit à passer le ballon. Et plutôt bien. A une époque, Anderson apparut comme le basketteur le plus talentueux de New York depuis un certain Lew Alcindor, devenu Kareem Abdul-Jabbar.

Durant l’été 1991, à 22 ans, il réalise son rêve de gosse quand les Nets en font le n°2 de la draft. Aucun joueur aussi petit – il mesure 1,85 m pour 76 kg – n’avait été choisi aussi haut depuis Isiah Thomas (n°2 en 1981). En NBA, les petits sont alors à la mode.

« C’est le meilleur meneur de jeu universitaire depuis trente ans », affirme Marty Blake, superscout recruteur.

« C’est un super », déclare de son côté Larry Brown, qui officit alors à San Antonio. « Il allie la vitesse de Kevin Johnson et la vision de John Stockton. »

L’histoire de Kenny commence dans le Queens, à l’Est de Manhattan et au Nord de Brooklyn. C’est là, à LeFrak City, qu’il est né en octobre 1970. Les joueurs de New York sont marqués par leurs origines. Ceux qui viennent de la partie haute de Manhattan et du Bronx recherchent continuellement la pénétration. Pour eux, le jeu est un test de virilité. Ceux de Brooklyn favorisent le jeu extérieur.

C’est là que Chris Mullin et Bernard King (coéquipier d’Anderson chez les Nets pour sa dernière année en NBA) ont fait leurs gammes. Les grands meneurs de jeu de New York viennent surtout du Queens, à l’image du plus grand d’entre eux, Bob Cousy, l’ancienne superstar des Boston Celtics. D’une certaine façon, tous les joueurs du Queens se ressemblent. Ils jouent « responsables ». En arrivant au lycée Archbishop Molloy de Briarwood en 1985, Anderson était déjà une étoile naissante. Dès le premier entraînement, son talent éclaboussa l’assistance.

« Il jouait depuis 5 minutes quand il balança une passe fantastique. Je n’avais jamais vu un meilleur freshman », se rappelle Jack Curran, son coach de l’époque.

La notoriété du point guard gaucher grandit à chaque match. Le magazine « Sports Illustrated » le désigne meilleur sophomore des Etats-Unis en 1986.

Il est le premier lycéen new-yorkais à être sélectionné quatre années de suite dans l’équipe de la ville. Même Alcindor n’avait pas réussi une telle performance.

Le maillot de Kenny est envoyé au Basketball Hall of Fame. Il établit le record de points en high school de tout l’Etat de New York : 2 621.

Pour l’anecdote, durant toute son année freshman, Jack Curran laissa Kenny Anderson sur le banc pour le premier quart-temps des rencontres. On apprécie encore mieux la perf…

Les coaches universitaires arrivent de tout le pays pour tenter de séduire un joueur invité au McDonald’s All American et qui croule sous les distinctions (Gatorade High School player of the year, joueur de l’Etat de New York, « M. Basketball », Parade, Naismith et « USA Today » player of the year…).

« La première fois que j’ai vu Kenny Anderson, il avait 16 ans. Il jouait déjà comme s’il en avait 32 », se souvient Lou Carnesecca, coach légendaire de St. John’s University.

 

Bobby Cremins, l’entraîneur de Georgia Tech, se fait le plus pressant. Il rend visite à Anderson plus de 40 fois. Kenny signera à Georgia Tech pour des raisons très particulières.

Aux Etats-Unis, un joueur ne peut négocier qu’avec cinq universités. Kenny fait donc sa sélection.

Il choisit Syracuse, North Carolina, Duke, Georgetown et Georgia Tech en faisant passer un message : il donnera sa préférence à l’équipe lui permettant d’improviser et de créer.

Il élimine Syracuse car il a peur de perdre le sens des réalités en jouant devant les 33 000 spectateurs du Carrier Dome. Kenny demande ensuite à Dean Smith, le coach des Tar Heels, s’il pourra diriger le jeu à sa guise. La réponse de Smith est nette.

« Je préfère que les joueurs me fassent leurs remarques le lendemain du match »

Anderson aurait pu aller à Georgetown mais il n’aimait pas trop les méthodes de John Thompson et ses changements de joueurs permanents. Enfin, l’université de Duke s’élimina d’elle-même en faisant signer le meneur Bobby Hurley.

Georgia Tech venait de décrocher le jackpot. A l’automne 1989, il endosse pour la première fois son nouveau maillot.

« Kenny est un garçon très humble », confie Dennis Scott. « Il est très différent de tous les meneurs new-yorkais. Il ne cherche pas à épater la galerie. Il ne s’embarrasse pas de dribbles derrière le dos ou entre les jambes. »

Pilier de Georgia Tech

Lors de sa première année, Kenny emmène Georgia Tech au Final Four universitaire en battant le record de points et de passes pour un freshman dans la Conférence atlantique. Le trio Kenny Anderson-Dennis Scott-Brian Oliver est rebaptisé « Lethal Weapon 3 » (L’Arme fatale 3).

Les Yellow Jackets tomberont contre le futur champion, UNLV d’un certains Larry Johnson entouré de Greg Anthony, Stacey Augmon, David Butler et de Anderson Hunt.

Teams To Remember: 1990 UNLV - Ballislife.com

Avec l’équipe des USA, il remporte la médaille d’or des Goodwill Games et la médaille de bronze du Mondial argentin, en 1990.

Tout bascule lors de la saison 1990-91. Kenny Anderson tourne à 25.9 points à 43%. Dennis Scott (Draft 1990 #4 – Orlando) et Brian Oliver (Draft 1990 #32 – Philadelphie) partis en NBA, le meneur des Yellow Jackets doit faire face à une pression accrue. Il veut trop en faire. Georgia Tech est éliminé par Ohio State au 2e tour. Au cours du match, Anderson rate 20 tirs sur 28. La contre-performance faillit lui coûter cher.

Les équipes NBA se demandent s’il est capable de supporter une saison de 82 matches.

Après deux années en NCAA, Kenny veut tenter malgré tout sa chance. Il se présente à la draft. Les Charlotte Hornets, qui ont le premier choix, retiennent sans surprise Larry Johnson. Les Nets s’apprêtent à choisir Billy Owens (Syracuse) mais Joe Taub, le propriétaire, intervient.

« Je préfère envisager l’avenir que voir à court terme », explique Taub. « On ne trouve un joueur comme Anderson qu’une fois tous les 10 ans. Notre équipe est jeune et composée d’éléments prometteurs comme Derrick Coleman et Drazen Petrovic. Nous avons besoin d’un leader. Kenny doit être celui-là. »

Il y a au moins 7 000 personnes d’accord avec le choix de Taub. Les spectateurs présents au Madison Square Garden le jour de la draft. Ils ovationnent Anderson lorsque les Nets annoncent leur choix (#2 Draft 1991).

Kenny et sa mère pleurent tous les deux. Le maigrichon vient de prendre du poids. Seulement, « Chippy » n’est pas new-yorkais pour rien… Une sorte de malédiction semble frapper les plus beaux joyaux de « Big Apple », comme Rod Strickland.

Après une saison rookie délicate (7 pts sur 17 mn, 39% aux tirs) qui fait de lui le joueur le plus jeune de la Ligue, Anderson explose complètement.

The Tragic NBA Story of Kenny Anderson - YouTube

En 1992-93, il s’affiche à près de 17 points (à 43,5%) assortis de 4.1 rebonds, 8.2 passes et 1.75 interception. Tout ceci est très prometteur, surtout avec un duo Drazen Petrovic-Derrick Coleman qui rapporte 43 points par match. Les Nets s’invitent en playoffs et chutent au premier tour contre Cleveland, comme l’année précédente (3-1 puis 3-2).

L’après Petrovic…

La mort de l’arrière croate en juin 1993 est un terrible coup de massue mais New Jersey compile encore 45 victoires l’année suivante avec un Kenny Anderson qui s’affiche à 18.8 points et 9.6 passes.

L’improbable Kevin Edwards, arrière transfuge du Heat, goûte à la gloire en sortant une saison à 14 points de moyenne. Coleman et Anderson décrochent un carton d’invitation pour le All-Star Game 1994 de Minneapolis (6 pts, 4 rbds, 3 pds pour le second en 16 minutes).

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Suit une troisième élimination consécutive au premier tour des Playoffs 1993-94 (3-1 contre les Knicks).

La saison suivante a déjà montré des limites dans l’après Petrovic, les Nets atteignent péniblement la barre des 30 victoires en 1994-95.

Le bon début de saison 1995-96, ne semble être qu’un lointain souvenir puisque après avoir été longtemps Premier ou second de la Division Atlantic et naviguant de la 4ème à la 7ème place de la conférence Est entre la vague 1 à 5, l’avant ALL STAR 1996 avec l’arrivée de Dennis Scott aurait du maintenir les Nets à la lutte pour accrocher les PlayOffs 1996.

Free-agent durant cet été (1996), Kenny Anderson se dit ravi de l’arrivée de son pote de Fac, Dennis Scott.

 

En résumé lors des 2 dernières vagues :

V6: 2W-5L / V7: 1W-5L

Domicile: 1W-4L

Extérieur: 2W-6L

Soit un bilan catastrophique de 3 victoires pour 10 défaites lors des vagues 6 et 7.

Autant dire que l’arrivée de Dennis Scott qui a enthousiasmé notre meneur titulaire, Kenny Anderson, n’a sans doute pas plus au reste de l’équipe. A moins que le problème ne soit ailleurs, le passif de la bagarre Coleman/Gilliam. Le retour de blessure hors de forme de Coleman…

Une blessure pour expliquer cela, nous pas vraiment, seul Jayson Williams (1 match), l’actuel meilleur rebondeur de toute la ligue avec 12.95 prises de moyenne.

Former NJ Nets All-Star Jayson Williams, just out of prison, not ... Jayson est une des satisfactions du coté du New Jersey.

ALL STAR 1996:

Brooklyn Nets on Twitter: "#NETSFACTS: Chris Childs & Terrence ... 32-year-old collapses at home

Chris Childs et Yinka Dare les 2 seuls joueurs des Nets invités pour ce week end de Gala

 

Le mal est profond, comme le classement, 12ème de l’Est et 9ème pire bilan de toute la ligue !

Transfert au day 71 avec les Grizzlies de Vancouvers dirigé par le GM Notorious :

Kenny Gattison (VAN) contre Rex Walters

Afficher l’image source

D’après les informations, le GM aurait déclaré:

« Avec 4 meneurs dans l’effectif, donné du temps de jeu au jeune Rex Walters était très compliqué. Il mérite d’avoir sa chance mais je suis satisfait de notre meneur titulaire (kenny Anderson) et nous misons sur lui pour l’avenir du club des Nets. Rex aura une opportunité dans cette nouvelle franchise des Grizzlies qui découvre la grande ligue NBA Clutch, j’ai hate de le voir se montrer. Et concernant l’arrivée de Gattison, cela nous permet d’avoir un joueur vétéran dans l’effectif pour nous aider à sortir de cette mauvaise période. Les PlayOffs s’éloignent et je cherche des solutions! »

 

Petit point sur l’effectif pour la saison 1995-96 (15 joueurs):

Pivots (4) :
Derrick Coleman (28 ans) / Armen Gilliam (31 ans) / Yinka Dare (23 ans) / John Salley (31 ans)

Ailiers Forts (3) :
Jayson Williams (27 ans) / P.J. Brown (27 ans) / Kenny Gattison (31 ans)

Ailiers (3) :
Scott Burrell (24 ans) / Dennis Scott (27 ans) / Derek Strong (27 ans)

Arrière (2) :
Kevin Edwards (30 ans) / Bryant Stisth (24 ans)

Meneurs (3) :
Kenny Anderson (25 ans) / Chris Childs (27 ans) / Mark Price (31 ans)

Mouvements saison 1995-96:

Départs (#7): Ed OBannon ( SF – 23 ans) et Vern Fleming ( PG – 33 ans) aux Bullets / Gerald Glass ( SF – 27 ans) et Robert Werdann ( C – 25 ans) aux Lakers  / Rick Mahorn (C – 37 ans) et Sean Higgins (PF – 26 ans) au Magic / Rex Walters (PG – 25 ans)

Arrivées (#7): Mark Price (PG – 31 ans) – Bryant Stisth (SG – 24 ans) des Bullets / Scott Burrell (SF – 24 ans) des Lakers / Dennis Scott (SF – 27 ans) du Magic / Derek Strong (SF – 27 ans / FA signé day 51) / John Salley (C – 31 ans / FA signé day 61) / Kenny Gattison (PF – 31 ans) des Grizzlies

 

Bilan saison 1995-96 – V1 : 4W-3L – #7 Conf East – #2 Div Atlantic

Bilan saison 1995-96 – V2 : 7W-4L – #4 Conf East – #1 Div Atlantic

Bilan saison 1995-96 – V3 : 11W-7L – #4 Conf East – #1 Div Atlantic (5-5 Home / 6-2 Away / 6-4 Last 10 et 2.5GB)

Bilan saison 1995-96 – V4 : 14W-11L – #5 Conf East – #2 Div Atlantic (7-5 Home / 7-6 Away / 5-5 Last 10 et 2GB)

Bilan saison 1995-96 – V5 : 16W-14L – #6 Conf East – #2 Div Atlantic (7-5 Home / 9-9 Away / 5-5 Last 10 et 5GB)

Bilan saison 1995-96 – V6: 18W-19L – #9 Conf Est / #4 Atlantic Div (7-7 Home / 11-12 Away / 3-7 Last 10 et 9.5GB)

Bilan saison 1995-96 – V7: 19W-24L #12 Conf Est / #6 Atlantic Div (8-9 Home / 11-15 Away / 3-7 Last 10 et 12.5GB)