« Et si on redraftait ? » Draft 1998

Alors que la free agency va débuter, les rookies de la draft 1998 (la 3ème sur Clutch) arrivent en fin de contrat pour la plupart.  Comme déjà fait sur WONBA et en s’inspirant du site HoopsHype, on va reprendre une draft et refaire la sélection, si celle-ci devait avoir lieu aujourd’hui.

Quels sont les critères ?

Pour établir ce classement, on met de côté les besoins des équipes au moment de la draft. On va se baser en priorité sur l’impact du joueur après 4 ans dans la ligue et son évolution. C’est pour cela que sera noté le ranking moyen du joueur, ainsi que son dernier ranking.

Alors, voyons voir quels sont les steals, les déceptions et les confirmations…

Le top du top (*****) :

Duel au sommet entre Dirk Nowitzki (pick 1) et Paul Pierce (pick 2). Déjà multiples all-star après 4 saisons dans la ligue, les 2 joueurs ont tout de suite assumés leur statut de franchise player et s’affirment déjà comme les superstars de la ligue.

Les super-lieutenants (****) :

Un peu en retard sur les 2 premiers choix, Vince Carter(pick 3)  fait lui aussi un bon début de carrière, mais devra sans doute choisir entre être le franchise player d’une équipe de seconde zone ou alors un super lieutenant comme c’est le cas chez les Kings. Jason Williams (pick 6) et Mike Bibby (pick 4) se sont immédiatement vu confier les clés de leurs équipes respectives et leur rendent plutôt bien avec une bonne gestion et de très belles stats.

Les roles players (***) :

Cette classe de draft est très fournie en role players, allant de la 3ème option offensive aux spécialistes défensifs ou 6th man. Celui qui mène le lead dans cette catégorie est Antawn Jamison (pick 5), joueur de complément parfait pour accompagner une ou deux stars, ca tombe bien, il a épaulé le Shaq ces 2 dernières saisons. A ses côtés, toute une ribambelle de joueurs solides comme notamment Larry Hughes (pick 9), Bonzi Wells (pick 14), Michael Olowokandi (pick 15) ou encore le steal de la draft (cf. en dessous).

Le steal :

Sans trop d’hésitation, Jelani McCoy (pick 21) devrait recevoir le titre officieux de « steal »  de cette draft, puisqu’il gagne 13 places dans ce classement. Très belle pioche côté Cleveland. Son challenger dans cette catégorie est Nazr Mohamed (pick 29), qui a voulu montrer aux autres GMs qu’il méritait mieux que d’être pické en dernier, puisqu’il grimpe de 14 places au classement.

Les flops (*) :

Les 2 grosses déceptions concernent des joueurs draftés dans le top 8 :  Al Harrington (pick 7) chute de 6 places et peine à s’imposer comme un starter. Rashard Lewis (pick 8) est lui arrivé très jeune avec beaucoup de travail à faire, si ces 3 premières saisons ont été compliquées, il a montré du mieux lors de sa dernière année de contrat. Pourra-t-il sortir de cette catégorie ?

Pour y voir plus clair, voici le tableau de récap